Vent debout

Dans le hasard d’une nécessité
se meuvent les soleils indigents
se figent les sombres figurants

Dans le hasard d’une nécessité
se lisent les frasques des constants
riposte la farce des frémissants

Dans le hasard d’une nécessité
se consument les caresses habiles des certitudes
naissent les sauvages réticences aux servitudes

Dans le hasard d’une nécessité
grincent les rouages hostiles surannés
siffle l’exquise mécanique insensée

Dans le hasard d’une nécessité
résistent les secousses souveraines
saignent les stériles abîmes abstraites