Marche

J’ai posé un genou à terre
En levant les yeux j’ai constaté les rieurs
A leurs cotés quelques torses boursouflés appelaient à la guerre
Le rieur croit qu’il ne peut jamais tomber
Le guerrier croit qu’il peut toujours se relever

Une mémoire organique fera l’humble lucide
Quelques stigmates nommeront la prudence

Je n’oublie pas.
Je marche.